Histoire de La Fille de Tiruc

La Fille de Tiruc :
Tome 1  : Les Origines
Chapitre 1 : La Reine
La Reine avançait à pas presser dans le couloir doré et turquoise. Ses bottes de cuir aux légers    talons raisonnaient si fort que Sow s’éloignait un peu plus à chaque claquement. Mais la femme rappela son chien à ses pieds. Il obéit. Le pelage blanc du labrador luisant dans les reflets de l’eau. La Reine regarda vers l’extérieur. Dehors, Duddy et Malika se disputais. Encore. Le toit de verre surélevé baignait sur eux une belle lumière très pur, très claire. Sow grognait devant la porte vitrée, poussant du museau la poignée, il ouvrit la porte.
-Silence vous deux. Ordonna la Reine.
-Kiara ! Tu te moque de moi ?! S’exclama Duddy.
Le jeune garçon contemplait la souveraine, très étonnée. Les boucles blondes du garçon suivaient les mouvements de sa tête, créant un volume unique. Une aura de bonté l’entourait… ou du moins paraissait l’entouré.
-J’ai parlé ! Ecoute Dud’, je n’ai pas le temps de t’expliqué. Une réunion est organisée à 17h. Soyez-là, c’est tout ce que je demande.
-OK, OK ! Mais, juste une question… marmonna Dudy.
-…Non ! S’écria Kiara.
La jeune Reine fit demi-tour et s’avança dans le couloir, elle ne se retourna qu’une fois :
-Malika ! Suis-moi !
La nouvelle Palatine suivit sa chef. Cette dernière paraissait dans une colère noire. Depuis qu’elle avait obtenu toute ses responsabilités, Kiara ne pensait qu’a la guerre qui faisait rage avec les Tirucs. La deuxième lune avant la dernière année, elle était devenue la Reine des Palatins. Les Palatins sont les rebelles de Tiruc. Situé dans l’eau, la cité Palata est immense. Comprenant premièrement le château, puis le village, la Cité d’Entrainement des Guerriers, L’Arène, l’Ecurie, La Cité du Choix, et de nombreux autres bâtiments ! Mais ce qui faisait le charme de ce royaume sous verre, c’est l’extraordinaire et luxuriante végétation.
Attristée par l’attitude renfermée de son amie, Malika décida de lui redonnée le sourire.
-Kiara, tu devrais faire une balade dans la campagne… tu serais un peu apaisée… Cette guerre est entrain de te transformé !
-Je ne t’ai pas demandé de me suivre pour que tu me… Désolée. Je suis fatiguée et nerveuse. Cette réunion va changer la guerre. Je veux dire, c’est très compliqué. Je crois que tous les guerriers devraient prendre un apprenti. Un jeune Palatin qui est volontaire. Il y en a pleins, ce serait très constructif. Quand ils sortent à onze ans de l’Académie, ils feront ensuite un an dans La Cité d’Entrainement des Guerriers, puis trois ans avec nous. A quinze ans, ils deviennent guerriers. Deux ans plus tard, c’est-à-dire à dix-sept ans,  ils prendraient à leur tour des apprentis.
-Je vois ! Oui ce serait bien… Mais il y a autre chose, je le vois bien.
-En effet. Mais tu verras ça à la réunion, je ne peux pas tout te dire, tu t’ennuierais. Bref, j’ai un gros service à te demander. Un très gros service.
Malika secoua la tête, s’imaginant différents scénario complexes sur le service que la Reine allait bien pouvoir lui demandé. Les deux femmes arrivèrent au luxueux appartement qu’occupait la souveraine. Doré et bleu marine, il était ornés de nombreux miroirs et quelques fauteuils. Un immense lit à baldaquin occupait le mur de gauche. Une baignoire dorée caché par un grand paravent était posé au fond de la chambre. Un pouf bleu au superbe dessin brodé d’or centrait la pièce. Une commode bleutée tape-à-l’œil accrochait le regard. Kiara s’installa sur le pouf. Malika, elle, choisit un beau fauteuil en bois sculpté et peint.
-Bon, quel service à tu à me demandé ?
-Je ne vais pas laisser le choix à mes compagnons : nous aurons des apprentis. Seulement, l’apprenti doit être assortis à son maître et…
-Tu as besoins de tenues. C’est ça ?
-Oui. J’ai besoins de tes talents. 50 armures grises, 10 armures blanches et une armure or. C’est tout.
-C’est tout ?! Dit-moi au moins pour quand tu en as besoins !
-Une semaine. Peut-être deux.  Je veux dire, il vas-y avoir des épreuves.
-Comment tu les veux, ces armures ?
Kiara se mordit la lèvre.
-Toutes simples. Avec pour les filles un bandeau de cuir à porter sur le front. Sertis d’une pierre. Un rubis pour les gris, un onyx pour les blancs, et pour l’armure or…
-Un saphir. Bien. Et pour les garçons ?
Malika prenait des notes.
-Oui… Un bandeau de cuir, mais au bras, sertis également de la pierre précieuse qui vas avec la couleur de l’armure.
-Bien. Ce sera prêt à la fin de la semaine. Je vais demander à Claire de m’aidez. Je dois me mettre au boulot immédiatement.
Malika s’inclina, et quitta Kiara. Cette dernière fil les cent pas. Elle se mit à écrire une affiche qu’elle ferait poster aux quatre coins de la Cité.

Chers habitants de Palata, chaque adolescent, filles ou garçons est autorisés à devenir ‘apprentis d’un guerrier expérimenté. Pour cela il faux avoir fait de l’Académie jusqu’à onze ans, un an à la Cité d’Entrainement des Guerriers. Ceux qui sont volontaires, notez votre nom ci-dessous. Le 21 février, trois épreuves vous serez imposé pour définir votre rang.
Gris : avec les simples guerriers.
Blancs : avec les chefs d’équipes.
Or : avec la Reine. Ce dernier me succèdera au poste de chef de la guerre.
Votre Reine. Kiara ; Vous avez jusqu’au 15 février.

Kiara hocha la tête. Cela était plutôt clair. Elle se hâta de l’emmenez chez l’imprimeur. Et de lui dire dans affichez 400 partout dès le lendemain. Elle se hâta ensuite chez l’armurier.
-Greg ! J’ai besoin de ton aide…
-Oui ! Malika m’as dit que tu allais venir. C’est une très bonne idée ! Bon, il te faux quoi ?
- 50 épées aux fourreaux gris, 10 fourreaux blancs, et un or. Avec une pierre précieuse de la couleur attribué.
Greg accepta. Il lui demanda ce qu’il faudrait d’autres.
-Une dague assortis, et hum… Une gourde de peau si tu peux… c’est tout.
-Pas de soucis madame la Reine !
-Gregory !
Celui-ci ricanait bêtement et il entra dans sa forge. Kiara s’éloigna. Elle prit la route de la salle de réunion, il ne restait que dix minutes avant cette dernière. La souveraine s’installa sur son trône, croisa les jambes, repositionna son diadème(en or), et sortis ses feuilles. Ses chefs guerriers et son premier ministre entrèrent, Malika suivant derrière. Tous s’installèrent à leur place.
-Bon. Je suppose que tu as des choses importantes à nous dire ? déclara « H ».
Kiara croisa ses doigts et leva son regard sur ses alliés.
-Oui. Dit-elle. Deux points important sur cette petite réunion. Premièrement, commençât-elle, une nouvelle bataille se prépare. Sow à remarquer des guerriers Tirucs approchant. Mais nous ne sommes pas assez nombreux. Ce qui m’amène à parler de mon second sujet. Mais avant, y a-t-il des questions ?
-Kiara, combien sont-ils ?demanda Duddy.
-A-t-on une chance de remporter cette bataille ? Enchaina Marvell.
-A peu près trois cent. Oui nous avons une chance ! Grâce à mon second plan.
-Kiara, coupa « H », je crois avoir une idée de ton second sujet, crois-tu que nous aurons le temps ?
-Tobby, je vais déjà expliquer à nos compagnons, veux-tu ?
-Je t’en pris. Déclara celui-ci.
-Bien. Nous allons formez des apprentis. Chacun en auras un. La seule condition est d’avoir fait deux années de guerre avant. Ces apprentis nous suivrons continuellement, sauf cas exceptionnelles. Nous leur ferons étudier la guerre et les principes Palatins. Ils auront douze ans. A quinze ans, ils deviendront nos égaux, à dix-sept, ils formeront à leur tour des apprentis ! Ce système n’est pas négociable, aussi je puis continue sans objections ! Le 21 février, nos futurs élèves recevront trois épreuves qui détermineront leur classe. Gris et rubis pour les guerriers en dessous de votre rang, blanc et onyx pour vous, et or et saphir pour mon seul apprentis. Maintenant, j’accepte les questions, mais pas les objections !
-Mmmm. Déclara Malika, y arriverez vous ?
-Oui ! répondit Duddy à la place de Kiara.
-Quels genre d’épreuves leurs imposeront nous ?
- Une épreuve de logique et de stratégie, une épreuve de légers combats, une épreuve de reconnaissances d’herbes et de plantes.
-Je ne crois pas que ce sois une bonne idée. Déclara tout haut Jonathan.
- Je ne t’ai pas demandez d’objections, mais des questions, aussi tu seras gentil de te taire !
Jonathan baissa la tête, vexé.
-Moi, au contraire je pense que c’est une excellente idée. Ont manque cruellement de guerriers, et de cette manière, nous sommes certains qu’ils soient exactement comme nous le désirons de fiers guerriers, courageux et loyaux.
Tous acceptèrent.
-Nous avons deux mois avant l’invasion. Deux mois moins deux semaines, ça ne laisse pas beaucoup de temps. Peut-être ne participeront t-il pas à cette bataille. Mais à la prochaine, tous seront à nos côtés.  

Les guerriers discutèrent encore une bonne heure. Chacun repartit dans sa chambre. L’aile gauche du deuxième étage pour les chefs, l’aile entière du sous-sol pour Malika, et l’aile droite du deuxième étage pour Duddy. Le quatrième étage entier étant réservé à la Reine.

***

Assis seul dans sa chambre, Jordan relisait le livre des plantes. Depuis que la Reine (qui était en ce temps là son idole) avait fait poster l’affiche concernant les apprentis, le jeune garçon ne rêvait plus que de cela. Bien sur, dès le premier jour, il avait signé pour signaler sa candidature et avait reçu une lettre la lui confirmant.
Jordan avait avertis sa mère qui premièrement avait été fière de lui, et qui deuxièmement, avait tout de suite calculé l’affaire : elle lui avait payé de nombreux livres sur les possibles épreuves qui seraient imposé à son ainé. Aussitôt, l’adolescent avait appris tout les éléments essentiels de ses bouquins. Le seul défaut de Jordan, c’était le combat. La théorie ne lui suffisait pas, il lui fallait pratiquer et d’en le petit appartement de sa mère, c’était impossible. Aussi, Jordan devait régulièrement s’absenter pour s’entrainer dans les champs. Pour cela, il utilisait un vieil arbre robuste c’est ce qu’il fit ce jour là ... La petite sœur de l’adolescent, Gabriella, ne cessait de l’accompagner. Elle l’encourageait et lui demandait toujours :
- Qui voudrais-tu comme mentor ?
-La Reine bien sur ! Ou son ministre… Ou même l’un des chefs guerriers ! Zack et Tobby sont très bien aussi !
-Je pense que tu peux devenir l’apprenti de la Reine ! Tu deviendrais un grand Chef !
Jordan aimait s’imaginé chef de l’armée Palatine. Sa petite sœur serait son ministre… Seulement le garçon savait que pour atteindre son rêve,  il lui faudrait survivre à de nombreuses batailles contre les Tirucs. Ses derniers allant complètement contres les nombreux principes Palatins, ils souhaitaient détruire ses rebelles et leur faisait depuis deux ans déjà la guerre.
-Gaby, rentre aider maman veux-tu ? Je te rejoins vite.
- D’accord, à une seule condition…
-Laquelle ?
-C’est toi qui me raconte une histoire, ce soir !
Le frère accepta, Gabriella s’éloigna en sautillant. Jordan continua de longues minutes à s’acharner contre le vieil arbre. Puis, épuiser, il rentra chez lui. Sa mère l’accueillis et le fit assoir sur le canapé.
-Jordan… ton père est rentré. Laisse-moi-lui expliqué ton rêve.
-Mais…
-… Chut ! Ne t’inquiète pas, mon petit, si je lui dis moi, il acceptera.
La mère poussa son garçon vers l’escalier en lui recommandant d’allez se laver. En montant les marches quatre-à-quatre, Jordan remarqua le crâne chauve de son père par un trou dans le bois. A l’étage d’en dessous, il buvait une bière assis sur le canapé. L’adolescent ne se laissa pas déstabiliser et continua à gravir les marches. Son père n’était pas un mauvais bougre, mais il essayait de protéger ses enfants. Il avait été prisonnier des Tirucs et s’était échapper de justices.
-Natalia ?criât-le père. Ou sont Jordy et Gaby ?
-Jordy prend sa douche et Gaby… Gaby ?! répondit la mère.
La gamine qui regardait tristement par la fenêtre sursauta de surprise. Elle avait reconnu la voix grave et rocailleuse de son père. Elle sauta du rebord et atterrie souplement sur la douce moquette. Elle détala comme un lapin dans l’escalier ou elle tomba nez-à-nez avec Jordan. La petite tomba sur les fesses trois marches plus basses. Toute étourdie, Gabriella finis sa descente et sauta sur les genoux de son père.
-Ma petite fille ! Comment vas-tu ma chérie ? déclara le père.
-Bien et toi papa ?
Le père sourit mais ne répondit pas. Il ne répondait jamais à cette question. Il serra sa fille dans ses bras, puis l’emmena jusqu’à ça chaise. Il la hissa et l’installa sur quatre gros coussins. La petite fille aux boucles blondes déposa un gros bisou sur la joue de son papa et appela son frère.
-JORDAN !!!!!!!! Criât-elle, PAPA EST RENTRE !!!
-Oui, je sais, j’arrive. Répondit calmement le grand frère. Il finit de ce débarbouiller les mains et le visage et descendit les marches (une-à-une cette fois). Il arriva en bas et salua chaleureusement son père. Tout deux discutèrent longuement lors du repas. Ce dernier composé d’un poulet à la peau croustillante et dorée, et à la chair si juteuse que le jus était parfaitement inutile. Les patates était fondante à souhait et tous se régalèrent. Ils finirent par un fondant au chocolat ; en effet, Natalia était une excellente cuisinière. C’était d’ailleurs la pâtissière de la Cité. Arriva alors le sujet que la mère et son fils redoutait temps. Le père (Luck) parla des études de son fils.
-Alors, Jordy… que vas-tu faire ensuite ? Cuisinier ? Herbologiste ? Agriculteur ?
-Non…
-Musicien ? Artiste ? Policier ?
-Non non… je…
-Mais quoi ? Que veux-tu faire ! S’impatienta Luck.
La mère se mordait la lèvre, le goût métallique du sang emplit sa bouche.
-Un thé ? Tenta-t-elle.
-Non merci. Déclara le mari. Je veux simplement une réponse. Allons mon garçon ! Tu as bien une idée !
-J’ai bien une idée mais…
-Ce n’est pas une idée, c’est une certitude ! S’introduisis Gabriella.
Natalia demanda à la jeune fillette de monter ce coucher. Mais le père posa l’objection.
-Non, vas-y ma chérie, quel est le rêve de ton grand frère.
Regardant son fils, Luck savait qu’il allait enfin obtenir une réponse. La gamine ignorant l’erreur qu’elle commettait répondit avec toute l’innocence des enfants :
-Il va devenir Guerrier ! Leur chef, même !
Le père ouvrât grand les yeux, et tourna le reste de son corps ver son fils.
-Oh ! Vraiment…
Le teint de Luck virait lentement au rouge.
-Ou…Oui… J’aimerais bien… c’est… vrai.
-C’EST HORS DE QUESTION ! JE PREFERE… FILE DE LA ! JE T’INTERDIS DE DEVENIR UN HORRIBLE GUERRIER ! TU SERAS TOUT SAUF CA ! FILE ! FILE J’AI DIT ! MONTE DANS TA CHAMBRE ! hurla le père. Sa peau devenu cramoisie.
Jordan fila hâtivement dans sa chambre. Arriver à l’étage, il pleurât à chaudes larmes. S’affalant sur son lit, il regarda par la fenêtre, contemplant le palais. Son rêve venait de s’évanouir. Il se reprit, et s’assis sur le vieux lit de bois. Il balança ses jambes dans le vide. Il se leva, tanguant légèrement. Il s’installa à son bureau, et pris un livre. Le texte lui parut flou, incompréhensible. Le garçon sentit sa tête tourner. Il retourna vers son lit, se déshabilla, et chuta sur les draps. Jordan s’était endormis, la peur l’ayant fatiguée. Ses rêves agités le faisaient bouger, défaisant son lit bien fait. Il ne cessait de geindre. Au tel point que d’en bas, son père l’entendit.
-Mon fils veut devenir guerrier, et il pleure pendant de simples cauchemars.
-Luck ! Tu es trop dur ! s’exclama la mère. C’est une honte, tu es prêt à sacrifier le bonheur de ton fils ?
-Franchement ? Oui. Aucun de mes enfants ne deviendras guerrier.
-Tu décide d’empêchez Jordan de réaliser son plus grand rêve ?
-Oui ! Jordy deviendras Herboriste ou Pâtissier ! Comme nous !
Le père était impossible à résonner. Fou de colère, Luck monta se coucher. La mère pris une lourde décision. Elle essaya d’abors de trouvez quelque chose d’autres mais c’était inutile. Elle prépara un baluchon contenant le demi-poulet restant, et une boite contenant trois parts de gâteaux et dix pommes-de-terres. Elle prit une lourde gourde d’eau et monta l’escalier. Elle entra dans la chambre de son fils et lui dit :
-Jordan ! Réveille-toi !
Le garçon immergea du sommeil, se frottant faiblement les yeux.
-Qu… quoi ?
-Tu dois partir ! Je t’ai préparé un sac, d’accord ? dit la Natalia à son ainé.
Jordan semblait réfléchir. Soudain, ses pupille s’agrandir et il comprit. Il comprit que sa fuite consistait à lui permettre de devenir guerrier. Il sauta au coup de sa mère et pris le baluchon.
-Merci Maman !
-File maintenant.
La mère embrassa le front de son ainé et le poussa vers les marches. Le garçon sembla les survolées. Il ouvrit la porte avec discrétion et récupéra son livre de plantes et d’herbes, posé sur le meuble de l’entrée. Il salua sa mère, et s’enfuit dans la nuit.

***

Kiara s’éveilla en sursaut. On toquait à la porte du palais. Elle se retourna et espéra qu’un garde viendrait ouvrir mais rien.  Elle s’étira longuement. Sow grogna. Elle l’avait réveillé. Elle se redressa et enfila une tunique, et un pantalon de toile souple, le tout dans une belle teinte noir. Elle enfila ses bottes de cuir les plus fines et s’arma d’une dague. Elle sortit avec discrétion de son appartement : il ne servait à rien d’avertir les serviteurs. Kiara avançait à pas de loup, et passa devant la chambre de ses compagnons guerriers. Sur chaque porte, une plaque avec le prénom de ses condisciples indiquait qui dormait là. Elle passa devant la porte de « Warrick » et remarqua un fort ronflement.  En continuant sa route elle s’arrêta devant la porte d’Hantaguna. Quelqu’un parlait. Kiara colla son oreille à la porte, essayant de saisir les propos des personnes à l’intérieure de la pièce.
-Felstez ! Laisse-moi, je veux sortir !
-D’accord ! Je te demande juste de me dire pourquoi ! Allez ! Hanta’, tu sais que tu peux me faire confiance ! Je suis ton ami !
Un lourd silence, s’installa.  
-Ecoute ! Je n’ai pas à te dire tous mes secrets ! Même si tu es un ami ! Maintenant sort immédiatement de ma chambre Felstez.
-Non.
Kiara trouvât bon de s’interposée, honorant une des vertus principale de Palatins, elle pénétra dans la chambre.
-Il est pourtant interdit d’imposé sa présence dans une chambre. De forcer une personne à parler, et de l’empêcher d’allez ou bon lui semble… Tu devrais le savoir Felstez.
Ce dernier écarquilla grand les yeux, surpris par la remarque de son chef. Malgré la sévérité d’on faisait preuve Kiara avec ses soldats, elle restait juste, et était l’amie de tout ses guerriers.
-Il est vrai. Je suis désolé Hantaguna. Bonne nuit mesdames. Mais je…
La Reine regarda son soldat avec ennuie, lui signifiant qu’il était temps pour lui de se retirer. Il s’exécuta avec rage. La souveraine souris avec grâce. Elle savait donner raison à ses soldats.
-Hanta ? Je peux te poser une petite question ?
-Oui.
-Que faisais-tu après minuit debout et parfaitement réveillez ?
-Je… Je ne peux pas te le dire. Désolée.
-D’accord. Mais, Hanta’, si tu as besoins de parler ou même que pour  de l’aide, n’hésite pas.
Hantaguna sourit, avant d’ajouter.
-Au fait, merci. Felstez est un peu... curieux et envahissant. Mais il ne faisait pas sa pour m’embêter.
Kiara souhaita bonne nuit à son soldat, et ce rappela pourquoi elle était debout. La porte était de nouveau frapper. Les toquements se faisant plus insistant, ils finirent néanmoins par s’arrêter. Arrivant au porche et à l’entrée, la Reine ouvrit la porte. Un jeune garçon aux belles boucles blondes se tenait devant elle. Il était de taille moyenne, et semblait avoir beaucoup courus. Il était Palatin, elle le vit à l’étoile tatoué à son poignet, symbole Palatin…  
-Désolé de vous déranger votre Majesté… Je suis Jordan, de la Guerta.
-De la Guerta ? Entre je te pris. Tu dois être… plutôt fatigué.
En effet, le gamin essoufflé semblait tanguer sur ces jambes. Elle le soutint, et l’emmena dans le salon commun, ou elle l’assit sur un sofa bleu.
-Dit- moi ce qui t’as poussé à venir d’aussi loin ?!
-Mon père, il ne veut pas que je devienne guerrier. Je suis venu pour l’annonce.
-Hum. Et que veux-tu que j’y face… Laisse-moi deviner.
Le visage de la Reine s’illumina lorsqu’elle comprit.
-Tu veux que je t’héberge en attendant le jour des épreuves, hein ?
-Oui, je vous en pris….
-C’est d’accord, répondit la Reine en ne cherchant pas à en savoir plus. Tu n’es pas le seul vous êtes quatre, maintenant que nous avons ramassez les noms,  les jeunes viennent me voir. Mais je dois bien avouer, que tu es le seul à l’avoir fait en pleine nuit… ajouta t-elle avec un soupçon de rancœur.
-Veuillez m’excuser.
Kiara chassa l’idée d’un geste de la main.
-Suis-moi, que je te donne une chambre. Demain, à six heure, un chocolat chaud te seras porter. A tu de l’argent ? Des « révisions » sont organisées avec mes érudits.
-Non…
-Je t’offre ce stage contre tes services de palefreniers !
Jordan hocha la tête.
-Ce serait un plaisir ! Enchaina t-il. Mais quel genre de stage ?
-Sur les plantes… Exemple ?
-Volontiers !
Jordan paraissait sur de sa réussite.
- La fleur connue sous le nom de Palestine se nomme différemment  scientifiquement, quel est ce nom ?
Le garçon fouilla sa mémoire. La fleure Palestine était rose et blanche. Mais le nom scientifique lui échappait.
-La… Corvalonne ?
-Faux, petit. La Résatinne. Tu devrais allez te coucher. Chambre 12.
Jordan suivit le corridor qui menait aux différentes chambres. Il entendit de drôle de paroles :
-Ô dieu des montagnes ! Ô dieu des mers ! Achever les ! Tuer les ! Punissez-les !
Il contempla la porte, abasourdit par ses cruelles paroles. Il lut alors la pancarte de la porte : « Hantaguna ». Le garçon continua sa route. Il surprit la Reine qui passait dans a cour, plutôt pressée. Il se cacha derrière une colonne. Kiara arrivait et toqua à la porte de Hantaguna. Elle l’avait vu revenir, un gros livre dans les bras.

... A venir, Chapitre 2: Hantaguna