La Fille de Tiruc rpg.
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La Fille de Tiruc rpg.

Forum de Rpg ou vous pourrez vivre une histoire extraordinaire. Entre Tiruc, Palata et Esmeria, déterminez votre camps et battez vous. Peut-être serez vous l'enfant de la prophétie? Peut-être vivrez vous la plus belle aventure de votre vie?Rejoignez-nous!
 
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Prologue : L'approbation improbable.
Carnet de la Reine EmptyLun 15 Juil - 20:01 par Kyara
PROLOGUE: L'APPROBATION IMPROBABLE.


Le soleil semblait être mort. Il ne se levait pas depuis tellement de temps ! Tellement d’efforts pour le ramener réduits à néant…  
Le monde presque effondré, gelé, sans cette chaleur permanente qu’est habituellement l’astre du jour ! Plus rien ne bouge.
Plus aucun son. Aucune odeur. Rien que cet éclat de lune qui c’est installé, comme …


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Règles de la Trame
Carnet de la Reine EmptyDim 14 Juil - 17:37 par Tarjaha
La Trame Principale du Forum, c'est ce qui ce passe après la Fille de Tiruc, l'Histoire.

Vous n'avez en aucun cas le droit de continuer ce "RP" sans autorisation préalable de la Fondatrice.
Pour l'obtenir, envoyer lui un MP en disant ce que vous compter y faire.

LISTE DES PARTICIPANTS:
*Kyara
*Elioth

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 Carnet de la Reine

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AuteurMessage
Tarjaha
Admin
Tarjaha


Messages : 55
Date d'inscription : 30/06/2013
Nation : ici
Âme Soeur : ... **s'étouffe** Et vois son Prince... **Rawwwr :3**

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MessageSujet: Carnet de la Reine   Carnet de la Reine EmptyLun 1 Juil - 8:52

Lundi 3 Janvier –
Je m’appelle Kiara de Tiruc, je suis la fille du Roi. Je suis promise à un brillant avenir dans la guerre, dans la politique, et bien sur, sois ma petite sœur, sois moi, monteras sur le trône. Ce but dirige ma vie. Mais la cause de ce cadeau –le carnet je veux dire- c’est mon entrée à l’Académie Guerrière de Tiruc. Dite AGT.
Carry a pleuré toute la nuit. Elle ne veut pas que je face partit de cette académie. Toutes les personnes qui y sont rentrées en sont sorties changer. Kiara se rappelais encore l’avoir calmé toute la nuit…. Sa petite sœur…
Mais quand elle c’est rendormie, ce sont mes peurs à moi que j’ai dues tempérées. Quand je regardais Julienne ou Hortense, ses femmes guerrières, je voyait mon future. Si sombre, si obligé. Aucune autre opportunité. Je pourrais m’enfuir, mais ont me retrouverais. On retrouve toujours une Princesse. Je ne supporte plus cette vie enfermée. Je voudrais m’enfuir.  Demain, je serais une apprentie. Tout espoir de fuite sera anéanti…
Mardi 4 Janvier-
Je suis aujourd’hui rentré à l’AGT… Je regrette déjà. Cette Hortense que je considérais comme un modèle n’est n’enfaite qu’une femme obéissant aux ordres, portant une arme. Bref, cette académie ne m’inspirait que du dégoût, un pr
ofond rejet. Je pense arrêter. Mais comment l’annoncer à mon père ;
Samedi 22 Mars-
Je suis la meilleure de ma promotion. Voilà ce que m’avait annoncé Julienne, à la fin de la semaine. Lundi, Carry vas rentrer à l’AGT. Moi qui ai si longtemps regretté mon choix, je ne veux pas, je ne peux pas la laisser  gâcher sa vie.
Entre temps, un élément à marquer ma vie. En rentrant de l’Académie, j’ai aperçut une femelle labrador avec deux petits chiots sous elle. Je me suis approchée et j’ai vu que l’un des deux chiots et la mère était morts. Un tout petit blanc, respirais faiblement.  Je l’ai attrapé et mit en boule dans ma veste, puis j’ai courut jusqu’à chez moi. Quand je fusse dans ma chambre, je l’ai soigné, nourris, et il c’est éveillé. Je l’ai appelé Sow. Sow n’aimait pas mon père. Dès qu’il le voyait, il essayait de le mordre. Carry adorait ce chiot.
12 Avril.
A Tiruc ; tout c'est arrangé. Ma sœur, Carry c'est bien fait à l'Académie, et j'y suis des résultats excellents. Demain, ce seras la remise des diplômes. Je serais Guerrière... En attendant, je rentre chez moi, et je passe par les quartiers riches de la cité. Je rencontre Ralph, que je salue. Il me félicite. Bien sur, tout le monde a entendu parler du Prodige. La Guerre est ma passion. Ma détente, mon Hobby.
Je tiens se carnet deux mois après les faits, aussi puis-je dire que ça na pas changer. J'ai réussi mes Examens. Grâce à cela sans doute...

Quand j'arrive chez moi, je rejoins la Bibliothèque, par le couloir de l’employé. Eviter mon père, pour l'instant, est essentiel. Je sais qu'il va me faire quérir. Une fête, un grand bal se prépare. Car aujourd'hui n'est pas que la veille de la remise des diplômes. C'est aussi mon anniversaire... Je hais cette date. La vie ne me gâte pas à cette date. Il y a trois ans, le meurtre de ma mère, pendant la soirée. Il y a deux ans, je m’étais cassé le poignet. Et cette année...
J’avançais dans le couloir, mes talons claquant sur le dallage. J’entendis un jappement derrière moi, je me penchais, et Sow monta sur mon épaule. Il était si petit à l'époque. Et moi si immature !
Ce que je venais recherche me revint à l'esprit. A l'Académie, nous avions parlé d'une cité. Une cité, plus loin, plus petite et apparemment plus forte. On l'avait nommé Palata. Je voulais-je devais- en savoir plus. Quand j’arrivais près des grandes portes de la Bibliothèque, je posais simplement mes mains sur la poignée d'argent. Elles s'ouvrirent. Ce phénomène ne fonctionnait qu'avec moi. Peu importe la façon dont les portes était fermes. Ce dont se révéla pratique, par la suite.
Je pénétrais dans la pièce éclairé faiblement, les lumières blanches, tamisées, me permettrait tout juste de lire. J’avançais parmi les rayonnages, quand la bibliothécaire m'appela.
-Princesse Kiara ? Puis-je vous aidé ? Me questionna-t-elle.
Je réfléchis un instant.
-Je cherche des ouvrages sur la Géographie. Des cartes, des textes... Avez- vous cela, Miss Caroly ?
Elle sembla douter de ma sincérité. Puis elle continua dans une allée sombre.
-J'ai bien des livres, mais je n’ai jamais réussi à les ouvrir. Vous pouvez essayer si vous voulez, mais je dois vous prévenir Princesse, ils sont néfastes. Voilà celui que vous cherchez ?
Elle me tendait un ouvrage épais, relié de cuir brun, ou en lettres d'or était écrit : Géographie et Histoire de l'AVANT et de l'APRES. Par : Anonyme. Anonyme ? Cela signifiait que l'auteur avait refusé de signé. Ce livre devait comporter des vérités que personne ne souhaitait voir découvrir.
-Oui, je vais essayer de l'ouvrir. Merci Caroly. Êtes-vous de la fête ce soir ? Demandais-je.
-Je l'espère bien ! Tout le royaume en parle ! Vos Seize ans, Princesse,  sa se fête ! Répondit-elle, comme si la réponse était une évidence.
Je la remerciais poliment, puis je sortis de la pièce, retournant à mes appartements. J'empruntais l'escalier de marbre gris, et j'atteignis mon palier, je tendis la main et la porte s’ouvrit. J'entrais, puis me couchais sur le lit. Une lettre était posée. Je reconnus l'écriture de ma gouvernante  Miss Charper.
La femme avait une allure sévère, un caractère qui l'était tout autant. Des manières spéciales, un sens aigu de l’organisation, et un penchant pour le frère du roi, Harper.
Aussi la femme c'était débrouiller que pour que je sois à la fête au bras de son cousin, le Duc Guerrier, Sir Alistair de Tiruc. Je décachetais la lettre :





« PRINCESSE KIARA.
Mademoiselle de Tiruc,
Ce soir, vous fêterez votre seizième anniversaire, mais également votre remise de diplôme.
Aussi, avec l'accord de votre professeur,
Vous porterez l tenue que Miss. Grawor à préparer pour vous. Dans le sac si dessous.
Vous danserez avec votre cousin, le Duc Alistair.
Et soyer à l'heure petite tête de nœud !  
Affectueusement, Miss Charper, Gouvernante de votre personne »

Je souris, et m'installais plus confortablement. Le bal devrait attendre. J'ouvris l'ouvrage d'un frôlement de doigt et commençais ma lecture...
CHAPITRE PREMIER :
Palata, cité rebelle de l'après, ce situe sur les ruines du Canada, pays de l'Avant. Froid et pauvre en ressource se pays succomba vite à la monter des eaux. Mais Lero I, roi de l'époque, décida de construire une bulle de verre pour abriter son peuple. Aussi quand le monde succomba au rad-de-marrer, lui prospérait. Mais le peuple, sans végétations, devais travailler nuit et jour pour en faire pousser. Et à notre époque, c'est maintenant Lero IX, qui gouverne Palata ; la flore et la faune, variée et généreuse, offre à son peuple une existence douce. Mais les Rebelles ne se satisfont pas de cette vie. Il désir Tiruc, le grand Peuple. Tiruc, aussi surnommé l'Etoile de l'Après, tel un diamant dans le charbon, qui  brille dans l'obscurité. Cette Cité d'organisions et d'innovât ion est néanmoins bonne guerrière. Une bataille déchire les deux parti, même si récemment elle c'est tu. Peut-être un jour le peuple de Tiruc, ou celui de Palata refaire Bataille, peut-être Les Guerres d'Antan renaitrons.
Une bouffée de rage inonda mon âme. Mon père ne m'avait rien dit ! Je refermais le livre, et soulevais un sac de tissus, sous mes fesses. Les vêtements ! Le bal ! Je me hâtais d'enfiler cette robe, serrée en haut, corseté, bouffante en bas, armaturer. J’enfilais, sous ma tenue, un poignard, et un puissant poison. On ne sait jamais. J’enfilais mes bottes de combat, sachant que sa ne se verrais pas sous cette robe. Je posais sur ma tête mon diadème d'argent, et me regardait  dans le miroir. Une femme, les cheveux auburn, les yeux aigues marines, la peau pale, le rouge de sa robe éclairant son visage. Les broderies argentées, motifs diverse ornant le haut comme le bat. Je souris, je ressemblais à une parfaite innocente. Mais je ne l'étais pas. Je sortis de ma chambre, hautaine. Le Duc Alistair m’attendait au bas des marches. Il retenu sa respiration. Je souris. Il ignorait de quoi j'étais capable, et le drame que j'allais produire se soir. Je redressais la tête, affichant une mimique charmée.
-Princesse Kiara, vous êtes en beauté... déclara mon cousin.
Je me mordis la lèvre, une méchante réplique me montant dans l'esprit.
-Merci. Répondis-je, comme intimidée. Il me prit le bras, et me conduisit à la grande salle.
-Oh ! Mon cousin j'ai oublié quelque chose dans ma chambre... Je vous pris d'excuser mon étourderie, mais je dois absolument aller le chercher ! Dis-je, en parfaite trompeuse.
-Allez-y, Princesse, je vous attends ici même ! Répondit le naïf.
Je souris un remerciement, puis je courus non pas dans ma chambre, mais dans le bureau de ma Gouvernante, bien évidement absente à cette heure. Je pénétrais par effractions, et je récupérais un papier et une plume ou je griffonnais.
Rejoins-moi, à la planque, celle sous la fontaine. Je vais ridiculiser mon père. K.
Je pliais attentivement le papier, et en sortant du bureau je hélais Romhjin, le serviteur.
-Apportez sa à Duddy. Et hâtez-vous !
Il accepta, j'étais bien une adolescente, mais j'étais la Princesse héritière. Je retournais vers mon cousin, récupèrent une rose blanche dans un vase, que j'accrochais à ma taille.
-Je suis prête mon cousin. Dis-je, rusée
Nous gagnâmes la salle de bal. Le Duc m'abandonna pour allez parler politique avec le roi et son frère. Je gagnais les jardins. Je relevais ma robe, révélant légèrement mes bottes de combat. Je m'asseyait au bord de la fontaine puis je plongeais main dans l'eau, cherchant le déclic familier du passage secret de la court. Quand je l’entendis, je me relevais et contournait le saule pleureur, et je le pénétrais : une cache c'était ouverte. Je descendis une série d'escalier raide, et gagnée une pièce, bleuit par l'eau de la fontaine. Mon meilleur ami était là, les cheveux blonds virevoltant.
-Kiara ? Tu veux quoi ?! S'écria t-il outré.
-Ridiculisé mon père ! Dud, il m'a caché qu'il était en guerre avec Palata !
-La Cité Rebelle ? Tu es sérieuse ? Et comment contes-tu t'y prendre ?
Je me mordis la lèvre.
-Hum... Heu... Quand il me félicitera avec son blablas, je lui demanderais un service et...
-Oh ! Si tu veux, Kiara, mais que puis-je faire ?
-Surveiller l'entrée de laisse sortir personne.
Duddy accepta, et moi, je rejoignis la salle de bal.
Je passais les deux heures suivante à danser avec mon cousin. Ma Gouvernante draguant le père du Duc. L'Archiduc Harper.
Quand mon père appela le peuple, je compris que le grand moment était revenu. J'avais la boule dans la gorge. Un drôle de mal me torturait le ventre.
-Que la Princesse Kiara de Tiruc s'avance.
Je m'exécutais donc docile. Mon père fronça les sourcils. Un sourire machiavélique illumina mon visage. Puis il disparut, laissant place au regard enfantin que je savais si bien prendre.
-Tu n'es plus une enfant, ma fille sa se voit. Que le peuple s'incline devant la Princesse Héritière de Tiruc ! Je te donne droit de justice, droit militaire, et droit unifie de mon règne, tu me seconderas désormais, et tu es guerrière dès aujourd'hui.
Carry était absente. Voici ce qui me choqua alors. Je sentis alors ce qui n'allait pas aller à cette anniversaire, ce qu'il allait m'enlever. Mon père lut dans mes yeux.
-Non... Garde, suivez Kiara ! Ne tuez personne, ou vous serez exilé !
Je courus, arrachant ma robe, révélant un battle brun claire et un t-shirt manches courtes assortis, ma ceinture pendante, je sortis mon poignard et l'enduisit de poison, je le plaçais à la gauche, à la droite ce que pendant on appelait un point américain. Mes jambes semblaient me faire voler, et j’atteignis l'étage, je compris avant d'y être, car l'odeur, cette odeur de fleurs mêlée à la sueur, et cette odeur presque... palpable, gluante, qui colle à la peau emplissait l'étage, je hurlais. Il était encore sur elle. Mais Elle ne vivait plus, j’explosais de l'interieur.
-Tu vas crever, Clébard ! Affirmais-je, rendu vulgaire par la haine.
-Ha ha ha ha ! Tu ne me tueras pas, tu n'a pas les tripes ! Il vit mon poignard.
Il sauta par la fenêtre, les doigts dégoulinant du sang de ma sœur.
-Occuper vous d'elle ! Ordonnais-je aux soldats. Je me penchais sur Carry, il lui avait planté un poignard semblable au mien, dans le cœur. La pauvre, était si belle, telle une Fleur, sa robe de cérémonie tachée..
-Ne le tu pas ! Cria le garde.
Je sautais à mon tour, rejoignant le meurtrier. Je détalais, mes bottes de combat souples et rude à la fois m'aidant particulièrement bien.
-Qui es-tu ? Criais-je.
-Arem de Palata. Le Rebelle. Tu connais, hein ?!
Je crachais, et feulait tel un chat. Alors arriva Sow. Il attrapa Arem à la gorge. Mais l'homme l'envoya bouler, je criais à mon chat de me coller. Ma chance se présenta : debout devant nous Duddy droit, un poignard tout droit tendu. Si Arem courrait encore il se le prendrait en plein cœur. Je fis de même de l'autre côté.
-Chargé! Ce cri m'échappa, si rageur, si fort.
Mon ami et moi nous courûmes, et, et Arem se retrouva embrocher des deux sens. Sow arriva et lui brisa la nuque d'un coup de mâchoire.
Je me rappelais soudain de l'avertissement du garde. Mais je n’avais pas pus me retenir. J'avais assassiné l'assassin. Je serais exilé ! Belle ironie !
-Ki... Kiara... qu'es-ce qu'il c'est passé.
Alors le choc revint, me faisant complétement divagué. Me rendant sourde, aveugle, muette. Dépouiller de mes sens, de ma liberté de mouvement... Comme dans un cauchemar, un grand noir, une sombre douleur, le froid d'une lame peut-être, ou celui d'une larme. Un tourbillon m'aspirait. Aucune lumière, aucune main tendue, un vide. Ma sœur, ma raison de vivre, ma vie même, m'avait quitté. Elle était morte, et une partie de moi aussi. L'Adrénaline m'avait empêché de ressentir autre chose que de la colère, mais maintenant... Presque un comma,... Une mort quelque part. Je sentais encore ma petite sœur, qui me disait qu'elle voulait être moi. Qui m'aimait. Une personne qui m'aimait vraiment. Ses sourires qu'elle m'arrachait... Un tourbillon de pensées noires...
-Kiara ! Kiara ! Quesqu'il y a ?!
Je voyais et j’entendais. J’ouvrais grand les yeux, et je répondis deux syllabes, avant de m'évanouir, de retourné dans ma douleur : « Carry... ».

Je me réveillais dans l'infirmerie. La dernière fois que je m'y étais retrouvé, j'avais escaladée le palais, jusqu'au toit, et j’étais tombé. Quatre côtes fêlées, une jambe et un bras cassé, une lèvre taillée... Un océan de douleur. Puis j’avais été en rééducation avec ma Gouvernante. Je me rappelle de cette chute dans les moindres détails. L'effet de tombé, de sentir que l'impact approchait. Que la fin arrivait.
Mais grâce à la médecine et à la technologie de mon peuple, j’avais survécu. Je me rappelle aussi des dessins que me faisait Carry pendant que j’étais sur ce lit...  Carry... Je hurlais de frayeur et de douleur. Aussitôt, l'infirmière apparut.
-Princesse ! Vous êtes réveillée ! Trois jours que vous dormiez ! Je vais dire que vous dormez encore, d'ailleurs ; le seigneur Harper a demandé le procès ! Quel homme cruel ?
-Pourquoi, pourquoi a t-il demander un procès ? Demandais-je, étonnée, d'une voix rauque.
-Et bien Princesse ! Vous ne vous en rappelez pas ?
Un flux de souvenirs me revint en mémoire, et je gémis de nouveau.
-Arem...
-Oui, Princesse, confirma l'infirmière, il veut que son fils hérite du trône, vous comprenez... Et il a tout intérêt à ce que vous soyer exilé. Mais écoutez-moi, bien : Vous avez bien fait. Carry a été vengée. Au fait, je suis Madeleine... Que dirait tu d'un bon chocolat chaud ? Avec un peu de lait de coco ?
-Heu... Oui... je veux bien... sans doute...
J’étais embrouillé et j’avais peur que mon crâne explose.
-Appelé Duddy, s'il vous plait... Il sait...
Madeleine accepta, et revint environ dix minutes plus tard, avec mon ami et une tasse fumante.
-Kiara ! Oh je suis désolé ! Il se jeta sur moi. Il me serra dans ses bras. On n’aurait pas du... continua t-il.
-Si, Dud, on l'a vengé... Toi aussi ?
-Oui, j'ai un projet aussi. Qui était-ce ?
-Arem...
J’entendis Madeleine s'étranglé avec un petit pain.
-Qui sa ?
-A... Arem ?! Répétais-je étonné. Et bah ?
L'infirmière sembla gênée...
-Il a tué votre mère mon enfant...
 Elle se renferma et avala la fin de son petit pain. Mon père arriva et se jeta au pied de mon lit, il avait pleuré, et j'en fusse surprise.
-Ma fille ! Je suis fier de toi, mais je ne pourrais rien faire ! Le peuple t'en veut et mon frère est trop puissant, tu dois fuir...
Je restais muette. Il n'avait pas pleuré pour moi. Il s'en foutait. Mais il savait que si il me soutenait, il perdrait son trône.
-Tu es un menteur, un trompeur ! Un ignoble personnage, lui balançais-je au nez. Un vil et cruel roi !
Il resta bouche-bée. Duddy et Madeleine aussi.
-Mais... ? Commençât-il.
-Tait-toi ! Et écoute-moi ! Je sais pour Palata, tu faisais la guerre et tu ne m'avais rien dit ! Tuc connaissais l'existence d'Arem et tu ne m'a rien dit. Tu n’as versé aucune larme pour la mort de Carry ou pour mon exil mais seulement pour ton trône ! Et bien va ! Va leur accorder mon exil ! Mais je vais devenir Reine papa, je vais monter une cité ! Et je te faisais la guerre ! Jusqu'à ta mort ! Jusqu'à la destruction de cette foutu cité ! Der tout tes partisan, de Harper et d'Alistair de Dulcinea ! Tu as tué ma fierté ! Je sais que la chatte de Carry est morte ! Tout ce que tu as construit va s'écrouler et je souhaite que ce soit moi qui le détruise !
Puis, pour ajouter a mes propose, je lui crachais au visage, et je sortis de mon lit.
-Bien. Et la seule chose que j'ai a dire c'est Mea Culpa (c'est ma faute).
Je portais encore la tenue de ma bataille assassine. Je sortis de la chambre d'hôpital, je pénétrais dans le palais et je rejoignis mes appartements. Je me changeais, pris dans une sacoche en cuir ce dont j'aurais besoin et je sifflais Sow, qui me rejoignit. Je pris mon diadème, et le jetais dans la cheminé. Dans l'élan, un rubis tomba. Je l'attrapais, il était archi brulant. Je le collais au dessus de mon nombril. Je pris ce carnet, le glissait à l'interieur de mon sac, je pris trois poignard, deux fiole de poison. Et je quittais mon appartement. Mais avant... J'y mis le feu.
Sow et Duddy me suivait, je marchais dans les couloirs quand l'Archiduc Harper m'appela ;
-Vous allez avoir un procès, Princesse, et mon fils prendra votre place.
-Qu'il la prenne, dis-je, agacé, je me casse. Adieu, vieil imbécile.
Et je partis. Je quittais Tiruc. Je ne savais pas ou j'allais aller, mais j'irais. J'étais bien entouré.
Mais je me retournais une dernière fois. Le palais brulait. Il arrêterait l'incendie, c'est certain . Mais c'était là, une part de moi que je brulais. Un soulagement envahit ma poitrine : j’étais libre.



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